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  • Empreintes d'oiseaux classées par longueurs

     Ces dimensions sont données à titre indicatif et ne sont pas déterminantes.

    De grandes variations sont possibles entre différents individus d'une même espèce.

     

    Longueur de l'empreinte en cm (griffes comprises)

     

                 Espèce                                        Nom binominal                                                                    
    Chevalier guignette Actitis hypoleucos  2
    Hirondelle rustique Hirundo rustica 2.5
    Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus 2,8
    Tarin des aulnes Spinus spinus  2.8
    Linotte mélodieuse Linaria cannabina 3
    Mésange charbonnière Parus major  3
    Pinson des arbres Fingilla coelebs 3
    Verdier d'Europe Chloris chloris 3
    Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla 3,1
    Bécassine sourde  Lymnocryptes minimus 3,3
    Bruant zizi Emberiza cirlus 3,5
    Vanneau huppé Vanellus vanellus 3,5
    Bruant jaune Emberiza citrinella 3,6
    Rougegorge  familier Erithacus rubecula 3,6
    Accenteur mouchet Prunella modularis 3,6
    Perdrix grise Perdix perdix 3,9
    Sarcelle d'hiver Anas crecca 4
    Tourterelle turque Streptopelia decaocto 4,1
    Bécassine des marais Gallinago gallinago 4.2 (5)
    Mouette rieuse Chroicocephalus ridibundus 4,4
    Huîtrier pie Haematopus ostralegus 4,5
    Chevalier aboyeur Tringa nebularia 4,6
    Goéland cendré Larus canus 4,6
    Alouette des champs Alauda arvensis 4,6
    Grive mauvis Turdus iliacus 4,7
    Grive musicienne Turdus philomelos 4,7 à 5
    Étourneau sansonnet Sturnus vulgaris 5
    Bécasse des bois Scolopax rusticola 5,1
    Courlis cendré Numenius arquata 5,2
    Faucon crécerelle Falco tinnunculus 5,2
    Merle noir Turdus merula 5,4
    Geai des chênes Garrulus glandarius 5,4
    Pigeon colombin Columba oenas 5,5
    Pigeon biset Columba livia 5,5
    Pic vert Picus viridis 5,7
    Faisan de Colchide Phasianus colchicus 5,8
    Canard colvert Anas platyrhynchos 5,9
    Pie bavarde Pica pica 6,5
    Epervier d'Europe Accipiter nisus 6,1
    Pigeon ramier Columba palumbus 6,6
    Goéland argenté Larus argentatus 7,5
    Tadorne de Belon Tadorna tadorna 7,6
    Grèbe huppé Podiceps cristatus 8
    Poule d'eau Gallinula chloropus 8,1
    Corneille noire Corvus corone 8,7
    Grand cormoran Phalacrocorax carbo 9,7
    Foulque macroule Fulica atra 11
    Grue cendrée Grus grus 11,7
    Cygne tuberculé Cygnus olor 13.5
    Cigogne blanche Ciconia ciconia 13 ( griffes non comprises)
    Cigogne noire Ciconia nigra 15
    Héron cendré Ardea cinerea 15,8

     

  • Mesures d'empreintes de chiens

     

    Chiens : quelques dimensions

    Quelques mesures d’empreintes de chiens notées sur le terrain et classées ici par longueur.

    Ces mesures ne sont pas des moyennes et ne prennent pas en compte,

    le type de pied, le sexe de l’individu et la nature du substrat.

    Elles ne sont données qu’à titre indicatif.

  • Calculer la vitesse d'un animal d'après sa foulée

    Calculating the speed of an animal from its stride 

    Loin de moi l'idée de vouloir afficher de quelconques compétences en mathématiques (à l'époque où je bafouais cette matière, mes bulletins scolaires défrayaient la France entière), ce billet n'est donc que le fruit d'une simple curiosité et n'a aucune prétention scientifique. Voici donc la prémisse de ma réflexion : en 1976, Robert Mac Neill Alexander, professeur de biologie et de zoologie à l'université de Leeds, élabore une formule permettant de calculer la vitesse d'une animal à partir de deux données : la longueur de sa foulée et la mesure hanche-sol.

    Far be it for me to make people think that I have any competence in mathematics (especially when I look back on the days when I used to destroy that subject in class and my school reports would scare anyone in France). This post is the result of a simple curiosity and doesn't have any scientific pretensions. The premise of my reflexion comes from Robert MacNiel Alexander, a professor of Zoology at the University of Leeds, who in 1976 came up with a formula for calculating the speed of an animal using two pieces of data - the length of its stride and its leg length from the ground to the hip.

    La formule

    En étudiant les animaux, Alexander découvre qu'il existe une relation entre la vitesse, la foulée et la mesure du sol jusqu'au bassin et décide de l'appliquer aux dinosaures.Ces travaux furent considérés à l'époque comme une grande avancée pour la paléontologie ; toutefois ses théories seront remises en question aujourd'hui.Je me demande alors si cette formule peut être appliquée au pistage. Bien sûr, il suffit de juger les allures d'un animal pour savoir si il est au pas, au trot ou au galop. Mais est-il possible de calculer plus pécisément sa vitesse ? La curiosité me pousse à tenter d'utiliser cette formule pour déterminer ma vitesse et celle d'un lévrier barzoï lors d'une simple promenade en laisse, en notant nos foulées respectives dans le sable.La première séance de mesures s'avère être un échec, et les calculs ne sont pas parlants. Il faut me rendre à l'évidence : une erreur s'est immiscée en mesurant la foulée du chien : le lévrier, très fin, marche pratiquement sur la ligne médiane, différencier les pieds avants et arrières est parfois compliqué.Nouvelles mesures le lendemain, et cette fois les résultats issus des calculs sont beaucoup plus probants.

    By studying animals Alexander discovered that there is a relationship between the speed, the length of the stride and the length of the leg, and decided to apply this information to dinosaurs. His work was considered a major breakthrough in the paleontologic word even if it was called into question later on. So, I wondered if this formula could be used in the field of tracking. Of course we can tell just by looking at an animal’s trail and gait to know if it is walking, trotting or galloping, but are we capable of accurately calculating its speed? Curiosity made me try to calculate my speed as well as the speed of my borzoi while walking him on a leash by measuring our respective strides in the sand. My first measurement session was not very successful and the calculations were not conclusive. Measuring the stride of a greyhound is very difficult due to its thin and flat body and all its prints are aligned, so differentiating between the front print and the rear was difficult businesses.However, the following day I went back to the beach and carefully measured our strides again, and this time the results for the calculations were more convincing.

     

    Marche en laisse

    En utilisant donc la formule de RM Alexander, les résultats indiquent une vitesse de 4,6 km/h pour le bipède et 3,8 km/h pour le chien, ce qui n'est pas mal pour une évaluation (les écarts sont peut-être dus à des imprécisions de mesures).Je me suis amusé ensuite à évaluer la vitesse du lévrier au galop en utilisant cette fois la formule de T.Thulborn, un autre spécialiste de la locomotion des dinosaures.Pour une foulée mesurée sur la plage de 3,93 m (toujours impréssionnante chez le barzoï), j'obtiens une vitesse de 42,3 km/h. Ce résultat est très possible sachant que la vitesse de pointe du chien avait été chronométrée à 52 km/h sur cynodrome.

    By using RMN Alexander's formula I obtained a speed of 4.6 km/h for the biped and 3.8 km/h for the dog which was not bad for a simple evaluation (the difference between the two speeds may be due to measuring inaccuracies). Then I had some fun calculating the speed of my greyhound at a gallop using T. Thulborn's formula, another specialist of locomotion in dinosaurs. For a measured stride on the beach of 3.93 metres (always impressive with that dog) I obtained a speed of 42.3 km/h. This result is quite possible knowing that the dog' top speed had been timed at 52 km/h on a racing track. 

    stan-1.jpg

    La hauteur sol-hanche des animaux peut être évaluée à partir de photos, en utilisant un logociel gratuit comme Mesurim, à condition que les clichés soient exempts de problème de perspective. On peut également effectuer des mesures sur un squelette ou une dépouille. Plusieurs questions restent posées : ces formules sont-elles applicables pour les oiseaux marchant au sol, sachant que l'essentiel du mouvement chez ces derniers ne se fait pas à partir de la hanche mais du genou ?  Quid des animaux bondissants comme le lapin ou l'écureuil ?

    The length from the ground to the hip can be found from photos using a free measuring software like Mesurim, as long as the pictures don't have any perspective distortions. Measurements can also be made from a skeleton or on animal carcases. But a few questions remain - is that formula also valid for walking birds knowing that most of the movement of these animals is made from the knee and not from the hip? And what about jumping animals like squirrels and rabbits? Can we use the same formulas for determining their speed? 

     

     

  • Glossaire

    Quelques termes évoquées sur ce site.

     

    Angle des doigts 2 et 4 : angle formé par les doigts latéraux. 90 degrés représente une mesure moyenne chez les oiseaux. Attention, les angles indiqués ne sont pas des moyennes, mais le résultat d’une mesure unique prise sur une empreinte. 

     

    Angle

    Mesure d'angle sur une empreinte d'échassier

     

    Anisodactyle : oiseau dont le doigt postérieur est orienté vers l'arrière et les autres doigts vers l'avant.

    Abroutissement : non donné à la consommation des jeunes arbres par les animaux sauvages. Ces jeunes plants,  dont la croissance est perturbée, prennent alors une forme de balai. 

    Apex : extrémité

    Arrière-main : partie postérieure de l'animal.

    Avant-main : partie antérieure de l'animal.

    Axis : deuxième vertèbre cervicale.

    Bouquinage : période de rut chez le lapin et le lièvre pendant laquelle les animaux peuvent être grégaires.

    Carpe : ensemble d'os constituant le poignet.

    Déjuger : Un animal se déjuge lorsque son pied arrière se pose en retrait du pied avant ; on peut dire également que l'animal "retarde". Ce type d'allure trahit une certaine faiblesse de l'arrière-train : manque de souplesse, animal obèse, vieillissant ou épuisé par le rut, conformation spéciale du squelette. Un animal  qui exerce une traction (chien en laisse) ou en déplacement lent (prédateur qui approche une proie), peut également adopter ce type d'allure.

    Distale (palmure) : palmure qui s'attache au bout des doigts antérieurs, à la base de la griffe. Configuration des oiseaux nageurs comme le canard.

    Dytique : coléoptère aquatique.

    Filet : espace interdigital chez les artiodactyles.

    Foulée (mesure) ou enjambée : distance qui sépare deux empreintes du même pied ou de la même main. 

     

    mesure-foulee.jpg

    Une foulée

    Formule digitale :  Les doigts des oiseaux sont numérotés de l'intérieur vers l'extérieur comme le montre la photo ci-dessous (formule adoptée pour les anisodactyles)

    formule-digitale-fin.jpg

    Pigeon, pied droit.

    Fumées : nom attribué aux excréments du cerf (terme emprunté à la vénerie)

    Gammare : Crustacé d'eau douce.

    Gardes : doigts postérieurs chez le sanglier.

    Hallux : Voir doigt postérieur.

    Interdigitale(s) pelote(s) : Pelote centrale, localisée sous les pelotes digitales. Appelée également pelote médiane ou plantaire. Un animal peut posséder plusieurs pelotes interdigitales (ex : rongeurs) ou une seule fusionnée (ex : chien).

     

    Pelote digitale

    Juger : On dit qu'un animal se juge, lorsque le pied arrière s'imprime parfaitement dans l'empreinte du pied avant. Beaucoup de quadrupèdes se jugent ce qui a plusieurs avantages : gestion optimale de l'énergie, marche plus silencieuse. Nos canidés sauvages se jugent très souvent au pas ou au trot, ce qui n'est pas le cas du chien dont le placement du pied est plus approximatif.

    Méjuger : Qualité de l'allure chez l'animal consistant à poser le pied postérieur en avant du pied antérieur. L'animal "engage" ses postérieurs loin en dessous du corps. Allure très recherchée chez les chevaux en équitation car synonyme de confort pour le cavalier. Cette allure peut également indiquer une prise de vitesse dans la voie : un animal peut se juger au pas, puis se méjuger au trot.

    Métacarpe : ensemble d'os, correspondant à la paume de la main chez l'homme.

    Métatarse : ensemble d'os, correspondant à la plante du pied chez l'homme.

    Os : nom des doigts latéraux 2 et 5 chez les cervidés. L'appui, chez ces derniers, se faisant sur les doigts 3 et 4, ces doigts régressés ne marquent que dans des conditions particulières. Ces doigts vestigiaux offrent des points d'ancrage supplémentaires lorsque l'animal descend de fortes pentes.

    PA : pied antérieur, ou, avant. Je prends parfois la liberté de l'appeler "main" 

    Pelote proximale : appelée également pelote carpienne, petit coussinet situé plus ou moins haut sur le poignet de certains mammifères. Comme les doigts vestigiaux chez les ongulés, cette pelote joue le rôle de frein en descente. 

     

    Pelote carpienne

    Impression de la pelote proximale

    chez un renard

    Pliocène : époque géologique

    Postérieur (doigt) : doigt n°1, dirigé caudalement (vers l'arrière) qui correspond au pouce chez l'humain. Chez les oiseaux terrestres, il peut être oblitéré. 

    PP : pied postérieur, patte arrière.

    Satellites (terriers) : terriers secondaires utilisés de façon saisonnière ou en cas d'urgence (refuge).

    Scutellé : recouvert de scutelles, excroissances composées de chitine. 

    Tarse : ensemble d'os constituant la cheville.

     

    Zone centrale : appelée également zone plantaire ou tarso-métatarse. Elle est parfois invisible lorsque l'oiseau se déplace sur un sol dur;

     

    Faisan finale 2

    Zone centrale