Le ragondin, Myocastor coypus
- Par pisteur
- Le 28/05/2013
- Dans Parcours initiatique / Initiatory journey
The coypu or nutria
Les traces du ragondin : 4 doigts aux pattes avant (le pouce, rudimentaire, ne laisse qu'une trace d'ongle) et cinq doigt aux pattes arrières. Le pied postérieur est palmé ce qui le différencie de celui du rat musqué. La palmure est toutefois absente entre les doigts 4 et 5 ce qui le distingue cette fois du castor. Comme pour ce dernier, il existe une grande différence de taille entre le PA et le PP (ce dernier peut mesurer jusqu'à 15 cm, bien qu'il ne s'enregistre pas totalement dans l'empreinte). Les griffes, grandes et rondes marquent très bien le substrat.
Pied antérieur gauche d'un individu adulte.
Dimensions : (L) 6,6 x (l) 6,3 cm
Il faut une certaine habitude pour repérer les cinquième doigt dans la trace.
Patte arrière à gauche ; l'avant à droite.
Le pied postérieur n'est palmé que jusqu'au doigt 4.
Disposition des phalanges et structure interne
A gauche PP ; à droite PA
La piste du myocastor.
Longueur de la foulée : 34 cm
Largeur de la voie : 13 cm
Lorsque l'animal est assis : la marque des talons est visible.
Impression partielle des PP : le doigt extérieur, dépourvu de palmure,
est bien visible sur ce cliché.
Le pied postérieur ne montre souvent que trois doigts,
l’empreinte rappelle alors celle d’un volatile.
Piste du rongeur sur terrain meuble :
la queue laisse un long sillon continu
Piste du rongeur dans la neige
Les pattes nues du rongeur sont inadaptées à la marche sur la glace,
cette dernière lui inflige de sérieuses gelures
qui peuvent le tuer lorsqu'elles s'infectent
Lorsque la surface de l'eau commence à se figer,
il dessine un réseau de coulées libres de glace
qu'il entretient pas des passages réguliers
Au printemps, les herbes couchées par le ragondin indiquent les endroits
où le rongeur vient pâturer ; ce dernier raffole des fleurs de pissenlit.
Ses excursions gastronomiques laissent des perturbations faciles à lire.
Le rongeur peut gratter la neige sur de grandes surface,
sous les chênes au bord de l'eau
on retrouve de nombreux fragments de glands
proprement sectionnés
Au printemps, les herbes couchées par le ragondin indiquent les endroits où le rongeur vient pâturer ; ce dernier raffole des fleurs de pissenlit. Ses excursions gastronomiques laissent des perturbations faciles à lire.
Ces fameux "greens"
Le ragondin s'éloigne rarement de l'élément aquatique. Ayant pour habitude de brouter à des endroits précis,
ces zones sur-pâturées finissent par ressembler aux "greens" des terrains de golf (voir ci-dessus).
Les écorçages pratiqués aux abords des terriers
sont visibles en hiver, après les coups de froid
Le saule et l'aulne semblent particulièrement prisés
Coulée de contournement
L'animal évite les zones au courant trop rapide et n'hésite pas à sortir de l'eau pour franchir des passages délicats (cascades, vannages,etc). On peut alors trouver des coulées de contournement (la photo ci-dessus). Eviter le courant lui vaut parfois de traverser les routes au niveau du pont. Animal très lent, il devient alors une proie facile pour les véhicules.
La forme des laissées du ragondin rapelle celle d' un cornichon.
Elles sont souvent striées longitudalement (ce caractère peut faire défaut)
On les trouve dans l’eau, sur la glace des étangs ou sur les places de gagnages, entières ou piétinés.
Une coupe transversale de ces dernières révèle une bouillie végétale verdâtre.
Dimensions : (L) 4,24 X (l) 1,24 cm (individu adulte).
Moulage du pied antérieur d'un individu adulte.
Impression dans l'argile d'un individu de taille moyenne.
La patte postérieure est en bas à gauche
Les milieux aquatiques mammifères