Test 1

Question 1

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Deux empreintes de ragondin sont en effet visibles ici. En haut, l'impression partielle du pied postérieur dans laquelle on devine une ébauche de palmure. En bas, l'impression complète du pied antérieur, avec 4 doigts bien apparents non palmés. Les deux énormes pelotes proximales, visibles au niveau du poignet suffisent ici à caractériser l'empreinte du ragondin. Chez le castor, la difference de taille entre le PP et le PA est nettement plus importante (le pied postérieur du castor est presque aussi grand qu'une main humaine) Les quatres doigts de l'empreinte du bas éliminent d'office le canard qui ne possède que trois doigts antérieurs.

Question 2

Empreinte de lièvre

Cette trace de lièvre se distingue par :

- sa forme fuselée.

- l'absence de coussinets plantaires.

- l'impression oblongue des pelotes digitales.

Cette trace est donc tout à fait représentative de l'espèce.

Question 3

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Dans cette voie, chaque groupe de quatre empreintes est régulièrement suivi d'un espace. Ce dernier correspond à une phase aérienne durant laquelle l'animal n'a plus d'appui. Nous sommes donc en présence d'une allure sautée. De plus, le positionnement des pieds en "C" (très étiré ici) est représentatif du galop à double suspension, pratiqué par les canidés. 

 

Question 4

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De telles griffes ne peuvent appartenir qu'à un animal fouisseur comme le blaireau. L'empreinte de notre ours miniature est l'une des plus faciles à reconnaître sur le terrain. Même dans ce substrat très meuble, la pelote interdigitale, en forme de rein, s'étale sur toute la largeur de l'empreinte, ce qui est un bon élément diagnostique.

Question 5

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Les doigts vestigiaux, chez le chevreuil, ne marquent que dans certaines conditions : ici, une glissade de l’animal vers l’avant a permis leur impression, ce qui peut évoquer dans une certaine mesure, l’empreinte d'un petit sanglier. Néanmoins, les gardes de ce dernier sont oblongues et s’impriment largement vers l'extérieur. L’écart entre les os, chez le chevreuil, ne dépasse jamais la largeur des pinces. 

Les expressions "doigts vestigiaux", "gardes" et "os" s'emploient en fonction de l'animal nommé.

Ainsi, si la première est indifféremment utilisée tant pour le chevreuil, ou le sanglier, les gardes sont un terme davantage réservé aux sangliers, alors qu'on leur préférera celui d'"os" pour les cerfs.

 

Question 6

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Le pied postérieur, chez le lapin, ne s'imprime pas systématiquement dans sa totalité. Dans le cas d'une impression partielle, comme sur cette photo, il n'est pas toujours facile de faire le distingo entre les pieds avant et arrière. Les pattes postérieures sont les deux empreintes situées sur le même plan, en haut de la photo. Ce lapin se déplace donc lentement, du bas vers le haut. Il manque sur cette image une trace d'antérieur qui sort du champs de la photo. L'animal n'affiche que 4 pelotes digitales sur chaque empreinte ce qui écarte la martre qui possède elle 5 doigts sur chaque membre. L'empreinte de l'écureuil, beaucoup plus frêle, montre des doigts longilignes.

Question 7

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Cette photographie montre la trace d’un oiseau affichant une palmure distale de grande taille, ce qui permet d’évincer le vanneau huppé dont les doigts sont en grande partie libres. L’empreinte de la mouette est plus petite et plus symétrique.Le doigt 2 (à gauche de la photo) est à la fois court et courbe. Cette trace porte donc le sceau des anatidés.

Question 8

Plus loin

L’empreinte étudiée affiche un très grand doigt postérieur, signe distinctif des oiseaux percheurs. Nous pouvons donc mettre le faisan de côté qui est un oiseau terrestre possédant un rudiment de doigt postérieur. Le merle est lui aussi un oiseau percheur, mais son empreinte est à la fois plus délicate et plus petite. Nous avons donc à faire à un oiseau aux doigts robustes, dont les doigts 2 et 3 sont presque joints. Nous opterons donc  pour le corbeau.

Question 9

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Ce remblai, au beau milieu des céréales est bien l’œuvre du blaireau. La gueule de ce terrier satellite, dissimulée dans la végétation, n’est pas visible sur ce cliché. Le ragondin établit rarement son terrier loin de l'eau ou d'un fossé. Les terrassements réalisés par le renard sont généralement plus discrets, bien que ce dernier adopte fréquemment des structures réalisées par le blaireau.

Question 10

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La reconnaissance de cette trace ne présente aucune difficulté. Celle-ci ne montre que 4 pelotes digitales ce qui permet d’acquitter  le blaireau qui en possède 5, comme tout bon mustélidé. La trace du chat présente elle aussi 4 pelotes digitales, mais les griffes, rétractiles chez ce dernier, sont rarement présentes dans l’empreinte.

Question 11

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Seul un rongeur comme le ragondin est capable de pratiquer une telle taille en biseau. Blaireaux et sangliers poussent ou se roulent généralement sur le plant pour le faire tomber.

 

 

Question 12

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Les vasières exondées ont un fort pouvoir attractif sur le sanglier. L’animal peut les retourner sur de grandes surfaces, pour se nourrir d’invertébrés. Il creuse parfois des trous plus importants pour déterrer des rhizomes ou tout simplement se souiller. Le ragondin peut lui aussi creuser dans les berges pour mettre à jour sa pitance mais ses terrassements sont beaucoup plus discrets.

Question 13

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Seule la denture du castor est capable de venir à bout d’un arbre de cette taille. Les dégâts infligés aux arbres par le ragondin se limitent à un écorçage superficiel.

Question 14

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Cette trace porte la marque oblongue d’une garde, en bas à droite. Cette garde pointe latéralement et dépasse la largeur du talon. Il n’y a donc aucun risque de confusion ni avec l’empreinte du cerf,  ni avec celle du chevreuil . 

Question 15

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Les laridés courent avant de prendre leur envol. L’essor de l’oiseau est donc ici justifié par un allongement brutal de la longueur de la foulée : prise de vitesse, ainsi que la disparition des empreintes tout en haut de l’image.  

Question 16

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Nous sommes  en présence d’un oiseau, dont le doigt 1 est bien développé et dont l’extrémité est renflée. Les doigts sont largement ouverts, caractère qu’on ne retrouve pas chez le geai et la pie. De plus, ces deux derniers possèdent un élargissement important à la base de l’hallux, ainsi qu’une griffe de grande taille. On ne retrouve pas ces spécificités sur cette photo. Cette trace est bien celle d’un pigeon.

Question 17

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C’est effectivement un crabe vert qui a laissé ces marques sur la vase lors de son déplacement latéral. L’animal dispose de cinq paires de pattes mais seulement quatre sont dédiées à la locomotion. La voie du crustacé apparaît sous la forme d’un faisceau de pointillés ou de petits traits.

Question 18

Trace

Lorsque le sanglier se déplace à une allure modérée, son pied arrière vient se placer dans l’empreinte du pied avant, ce qui est bien le cas sur cette photo. Au trot, le pied arrière aurait tendance à se poser en avant du pied antérieur et enfin au galop les quatre pieds s’imprimeraient sans se superposer. On retrouve cette configuration chez la plupart des quadrupèdes, avec pourtant des variations en fonction des espèces, de l’âge des animaux et du sexe. 

Question 19

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Quatre pelotes digitales constituent cette trace ce qui nous permet d’écarter les deux mustélidés dont l’impression, dans de bonnes conditions, montre cinq doigts. La forme trapézoïdale de la pelote interdigitale et l’absence de griffes font du chat le responsable idéal.

Question 20

L'empreinte de l'animal

L’identification de cette dernière trace n’amène aucune difficulté : la forme parfaitement ovale du dessin des pinces, l’absence de gardes et le filet parfaitement droit témoignent en faveur du cerf.